Abstract

La réforme de Bologne a profondément modifié la romanistique, ne serait-ce qu’en raison de la nécessité d’atteindre en peu de temps un niveau très élevé dans plusieurs langues, car un tel niveau est indispensable pour les orientations scientifiques de la discipline, à savoir la linguistique, la littérature, la culture, les sciences des médias et la didactique. En même temps, l’activité scientifique internationale semble contraindre la discipline à des changements, notamment en ce qui concerne l’utilisation de différentes langues scientifiques et une discipline au coeur de laquelle se trouve la comparaison depuis sa création. L’article explore, sur fond de défis actuels, différentes possibilités d’adaptation et d’actualisation et conclut positivement que l’actualité et la capacité d’adaptation des études romanes restent intactes.